viernes, 17 de abril de 2015

AUTANT

MA LANGUE

s´égare près de ton cou

ma langue touche ta langue

mes dents farouches 

 boivent dès ton épaule

la sueur de nos efforts acharnés

Pourtant mes lèvres

ah mès levres

où vont-ils?

Tandis que mes doits sur ton ventre

caressent tes vallées dans un tour de forçe

tendre et profond

la paume de ma main droite

cernant ton pied

devient l´etrier

de tes soupires affolés

Le lendemain matin

ma belle

ma belle rassassiée

n´est qu´une ligne rougâtre

encore noircie par l´lombre de la terre

qui tourne sur soi même

au rythme de tes anches

et également 

des miennes 

Parce que notre tache fondamentale

cette longue soirée

est accomplie seulement

au soleil levant

qui dépend etroitement

de l´énergie dégagée par nous

et dans la peau

et dans nos âmes

qui s´aiment 

autant

Ighog Pagha